RENCONTRE DU TROISIEME TYPE
Vendredi 16 mai 2008 16h10
Désillusion !
Autant inviter l’eau et le feu, le chaud et le froid le paradis et l’enfer
(pour les plus mystiques) à la même table. Tous ensemble. Le résultat sera
identique : dialogue de sourds.
Ils
ne parlent pas le même langage. Je comprends alors tout l’intérêt que va jouer
ma formation et mon expérience.
Je m’explique :
- L’informaticien trop technique met des limites à tout. Imposant ainsi son savoir et savoir faire.
- Le formateur refuse de céder une
once de terrain. Pour lui la pédagogie est l’essence même d’un tel projet. Il
ne veut pas sacrifier sur l’hôtel de la technologie la qualité pédagogique et
le mystère qui entoure son savoir faire.
C’est
donc là une question « toute simple » d’organisation du travail.
Celui qui détient la plus grande part de savoir inconnu à l’autre aura le
pouvoir. Et chacun tente à ce moment même d’intimider l’autre avec ses
connaissances et le mystère qui les entoure. C’est à celui qui aura la plus…(je soupire et lève les yeux au ciel de désespoir)
Dans
un premier temps cela me fatigue…
Puis
me refroidit.
Ce n’est même pas la peine d’essayer ! On commence à peine
qu’un conflit pointe à l’horizon !
Puis dans ce bruit de fond
d’intimidation je me dis que ce projet les intéresse. Les emballe même !
Sinon pourquoi essayer d’intimider l’autre ; ils ont en fait mesuré les
enjeux, chacun de leur côté, inconsciemment.
Je souris.
Je coupe là la
discussion. Et je conclue.
Je
leur propose d’y réfléchir chacun de leur côté et moi du mien. Et de se
retrouver lundi. Pour présenter leurs idées. Et les exposer l’un à l’autre de
façon construite sans se tirer dans les pattes.